Bon, ça ressemble à n’importe quelle route ? Oui sauf que pendant des décennies, cet axe majeur reliant Siem Reap à la province du Banteay Mancheay et au-delà la frontière thaïe, était une piste pleine de nids de poule et le voyage dépendait des pluies, de l’état des ponts et les 90 km pouvaient facilement prendre 4 à 5 heures. C’est une vraie route, toute lisse, à présent et en 75 minutes nous étions arrivés à Sisophon ; certes, il y a toujours des enfants en bicyclettes sur le chemin de l’école, des chiens errants et des buffles qui s’aventurent à traverser, des échoppes à même le bord de la route vendant des bouteilles d’essence, mais plus aucun nid de poule !
Une fois à Sisophon, nous avons visité le centre d’Enfants du Mékong ainsi que discuté avec l’équipe. Nous avons aussi fait la rencontre de Tainleng et sa maman. Les garçons étaient très émus ;Oliver a montré à Tainleng comment marche le petit avion en mousse qui lui a offert et Sébastien a enfin compris en quoi consistait le parrainage. Puis nous avons fait un tour des salles de classe et foyers et les garçons ont été épatés par la salle informatique et le labo de langues. Nous avons apporté quelques livres en anglais à la bibliothèque et j’ai été époustouflée par les dessins et peintures affichées dans la salle d’art.
Ca faisait un peu juste pour aller jusqu’à Banteay Chmar d’autant que c’est une piste, donc nous sommes retournés sur Siem Reap. Le retour a été un peu plus long que prévu , le Camry (taxis omniprésents ici) étant tombés en panne plusieurs fois (ca m’a rappelé les voyages de mon enfance en Peugeot !).
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